Wednesday, March 10, 2010

Sur Orlando Zapata

Ma position avec la Cuba, j'ai fait comprendre bien son peuple et sa politique dans un post il y a 8 mois. Je ne suis pas une personne qui se cache. Je n'ai pas pu écrire sur ce sujet avant pour deux motifs : il était lié par des sujets personnels et il ne me plaît pas me précipiter.
Il y a des gens qui préfèrent être le premier à écrire sur quelque chose et à marquer rapidement une position. Cela a l'habitude d'apporter une grave erreur, le manque de rigueur.
Je vais faire comprendre une chose depuis le principe pour que personne ne déforme mes mots; je regrette toute mort dans tout endroit du monde. Je n'ai jamais été partisan ni de la torture, ni de la peine capitale ni rien de pareil.
C'est pourquoi, élever à la hauteur d'un martyr politique Orlando Zapata me semble un peu si démesuré comme injustifié. De plus, le considérer un activiste politique, est de manquer à la réalité.
Yoani Sanche z est une activiste politique. Une menteuse, oui, mais un activiste. Sa position et son activité est connue. Nous connaissons la position et l'activité de beaucoup de Cubains qui sont contre du système politique qui existe en Cuba. Même nous connaissons l'existence d'un groupe de femmes organisées qui se manifestent en Cuba chaque fois qu'ils considèrent qu'ils ont à le faire.
Je ne vais pas entrer dans débattre des positions politiques de ces gens, parce que je crois qu'il est déjà plus que réfuté par les personnes qui me méritent beaucoup de respect et qui le rendent meilleur que moi.
Mais personne avec un minimum d'objectivité ne peut rayer au système cubain de dictature, quand dans ce pays les adversaires se manifestent quand ils veulent, écrivent ce qu'ils pensent et aucun d'eux, pour se manifester ou pour penser, il a foulé la prison.
Le Socialisme cubain, comme tous les systèmes politiques, a ses réussites et ses erreurs. Ceux que nous considérons des marxistes nous faisons une analyse plus d'objectifs possibles (sans négliger l'idéologie) pour nous approcher au maximum de la réalité. Seulement à travers d'une analyse réaliste nous pouvons arriver à quelques conclusions adroites. Je ne fais pas de défenses à outrance, ni des critiques irraisonnables sur rien. Mon idéologie vient marquée par l'analyse que je fais, pas à l'envers.
Pour moi le marxisme est une méthode d'analyse d'approche scientifique. Et comme marxiste, j'essaie de me ne pas laisser mener par des modes, des étiquettes ni rien par le style.
Dans une dictature pas perimite le droit de réunion, ni la manifestation ni l'opinion. En Cuba ces trois droits sont pleinement garantis aujourd'hui. Pour ne pas parler de la capacité de choisir ou d'être choisi pour toute charge publique.
Il y aura des gens qui me diront que je suis erroné. L'agréé, mais qu'il me démontre avec données ou faits dans quoi je le suis.
Un proverbe cela, je reprends le sujet initial.
Chaque critique, à l'intérieur ou en dehors de l'île, qui est faite par rapport au gouvernement ou le système cubain, il est amplifié au maximum. Jusqu'à tel point que la Commission dissoute de Droits de l'homme de l'ONU, en 2003 a élaboré une liste de prisonniers supposés politiques (je ne dis pas qu'ils existent, si non qui a élaboré une liste où on disait qu'ils existaient), où dans aucun côté n'apparaît son nom.
C'est pourquoi nous ne connaissions pas l'existence d'Orlando Zapata, parce que jamais il a été un activiste politique.
Il faut être rigoureux avec les affirmations que nous faisons.
Cet homme est entré dans la prison pour la première fois en 1988 pour commettre des délits du type "l'Escroquerie, les Lésions, la Possession d'Armes blanches, d'Altération de l'Ordre, les Dommages et la résistance."
Si cela ce sont des délits politiques, 80 % des prisonniers de ce pays devraient recevoir la même considération.
Selon Le Monde, la grève de la faim a été "après que le Gouvernement se refusait à accepter ses demandes, entre celles-ci, à habiller les vêtements blancs de dissident et non l'uniforme de reclus commun. De plus, il a protesté contre les conditions dans lesquelles se trouvent les détenus politiques et il s'est refusé à manger le ranch qui fournit le pénal pour, dans son lieu, se nourrir seulement de la nourriture que, tous les trois mois, sa mère lui portait à la prison".
Ce martyr politique l'est de pour vouloir habiller des vêtements de couleur différente de celui du reste de reclus. C'est "l'activité unique politique" dont nous avons eu une connaissance par tout moyen de communication.
Il y a des gens qui critiquent l'action du gouvernement cubain dans ce cas. Certains croient qu'il est mort par omission du gouvernement. Qu'est-ce qui devrait avoir fait ? Le nourrir de force ?. L'alimentation inévitable est considérée comme une forme de torture, puisqu'il va contre la détermination libre d'un individu.
Qu'est-ce qu'il s'aurait dit si on avait nourri de force Orlando Zapata ?
Il faut critiquer la Cuba, comme en Venezuela, en Espagne ou l'Allemagne, dans ce que nous considérons que le mal est fait. Mais il ne faut pas déformer la réalité pour justifier nos opinions.

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